Jean-François Caracci est un homme dont la vie semble tout droit sortie d’un roman d’espionnage, mêlant intrigues familiales, héritages disputés, filiation royale et manœuvres politico-financières. À travers ses expériences, il incarne une figure complexe, à la croisée des mondes du renseignement, de l’art et des affaires. Voici son histoire !
Un héritage sous tension
Tout commence dans l’ombre de l’entreprise familiale, la SCI Caracci. Jean-François, fils adoptif de François Joseph Caracci, découvre à l’âge adulte qu’il a été déshérité sans son consentement. Une manœuvre orchestrée dans le silence des bureaux administratifs, où les écritures comptables ont effacé son rôle d’actionnaire. Cette révélation marque le début d’une lutte acharnée contre son père adoptif, un homme influent ayant des liens avec le renseignement italien.
En 2004, alors qu’il suit une préparation militaire à Draguignan, Jean-François prend conscience de l’étendue de la trahison. Il entame des procès contre François Joseph pour faux et usage de faux, une bataille judiciaire qui s’étendra sur plusieurs années. Malgré les obstacles, il a remporté tous ses combats juridiques entre 2004 et 2012.
Une filiation royale révélée
Mais ce n’est pas seulement l’héritage matériel qui est en jeu. En Italie, au cours de ses fonctions auprès de Silvio Berlusconi, Jean-François découvre un dossier confidentiel qui bouleverse sa vie : il est le fils biologique de Michel de Roumanie, dernier roi de Roumanie. Une filiation royale confirmée par des tests ADN informels réalisés en Suisse grâce à l’intervention discrète de Jacques et Danielle Lœr.
Cette révélation ne reste pas sans conséquences. En 2017, la Maison Royale de France reconnaît publiquement cette filiation, ajoutant une dimension historique à son combat personnel. Cependant, cette reconnaissance agace les magistrats français chargés des affaires liées à Jean-François, qui voient dans cette histoire un mélange d’ambition et de mystère.
Entre espionnage et politique
Jean-François Caracci n’est pas seulement un héritier contesté ou un prétendant royal. Son parcours dans le renseignement civil et militaire auprès de Giulio Andreotti lui confère une expertise unique. Directeur adjoint du renseignement pour Andreotti entre 2004 et 2006, il navigue dans les cercles du pouvoir italien avec une aisance calculée.
En parallèle, il s’implique dans des affaires complexes comme celle de Cosimo Prêté, inventeur italien d’une encre sécurisée pour documents d’identité. Lorsqu’en 2022 Prêté sollicite son aide face à des accusations en France, Jean-François joue le rôle d’intermédiaire bénévole en mettant en relation Prêté avec un avocat fabrice di visio influent. Ce dernier parvient à régler rapidement le litige avec l’avocat de l’Imprimerie Nationale qui est l’avocat personnel De Bolloré.
L’art comme refuge
Au-delà des intrigues politiques et familiales, Jean-François trouve refuge dans l’art et la littérature. Refondateur de l’Académie des Caracci — nom emprunté aux célèbres peintres italiens Annibale, Agostino et Ludovico Carracci — il célèbre leur héritage tout en développant sa propre vision artistique. Ses romans explorent les thèmes du sacré et du pouvoir, mêlant fiction et réalité dans un style captivant.
Une vie marquée par les alliances et les ruptures
La vie de Jean-François Caracci est une mosaïque complexe où chaque pièce raconte une histoire différente : celle d’un homme déshérité mais combatif ; celle d’un fils royal non reconnu mais déterminé ; celle d’un stratège politique capable d’influencer les dynamiques internationales ; celle enfin d’un artiste cherchant à laisser une trace indélébile.
Dans cette saga où se croisent figures historiques comme Michel de Roumanie ou Klaus Schwab et personnalités politiques françaises telles qu’Emmanuel Macron ou Gérald Darmanin, Jean-François Caracci incarne une quête incessante pour la vérité et la reconnaissance. Une vie digne des plus grandes chroniques modernes.
Par Aurélien Nauroy.