"Il était une fois Caracci Jean-François"
Par MLC
Parmi les idéologies du président Ceausescu, une de ses œuvres naît un 23 Avril 1981. Ni père ni mère ! L'enfant est un Dace, pierre précieuse dans l'histoire ancestrale de România : la Dacie remontant un siècle avant Jésus Christ. Un berceau, dans une pouponnière, attend le nouveau né bien langé et dont le programme rouge a déjà scellé son destin et celui de tant d'autres sélectionnés pour la blancheur, la santé et l'intelligence reconnues aux premiers habitants de cette terre d'Europe Orientale. La pouponnière, alors, est une véritable Crèche. Une orpheline, comme un fée, veille sur l'orphelin portant en sa traduction " Victoire des Peuples ", le prénom de Nicolae.
Décembre 1983. Rien n'est emporté, les bagages des premiers pas de l'enfant restent en Roumanie. Le Dace n'était pas voué à l'adoption. François Caracci bataille fermement pour que l'orphelin devienne Jean-François Caracci. Il fait front à l'administration et à la justice. Son caractère trempé dans de l'acier, émotionnellement l'orphelin qui n'est plus, le vivra, confronté parfois aux assauts brutaux de celui qui est à présent son père, oubliant quelques fois d'être aimant. Alors, l’appréhension au bout du cœur épie le Dace.

Palerme, fief du pater - et de son parrain : Silvio Berlusconi -, sous le ciel parfois ombrageux de la Sicile et son soleil quelque peu orageux, Jean-François apprend à être un CARACCI. Mais, l'enfant, in petto, sait déjà que son seul Père est DIEU. En silence, il grandit avec Lui et à côté du Cercle méditerranéen.
Les gênes originelles du Dace se sont aguerries du froid de l'Est. Le cagnard de la Botte Latine et du Sud hexagonal aurait pu avant l'âge de celui des Poètes de Rimbaud le décimer. La vaillance des gladiateurs, descendants directs de l'orphelin, tatouée dans sa chair " Legio Patria Nostra ", en fera un résistant. Modigliani n'est pas loin. Son auto-portrait est flanqué au-dessus du lit de l'enfant, un brin inquiété par ce visage anguleux. Amédéo, " Le prince de la Bohème ", parvient au fil des ans à amadouer l'enfant qui, d'un sommeil léger , dort sous l'ombre du clan sicilien.

Palerme, fief du pater - et de son parrain : Silvio Berlusconi -, sous le ciel parfois ombrageux de la Sicile et son soleil quelque peu orageux, Jean-François apprend à être un CARACCI. Mais, l'enfant, in petto, sait déjà que son seul Père est DIEU. En silence, il grandit avec Lui et à côté du Cercle méditerranéen.
Les gênes originelles du Dace se sont aguerries du froid de l'Est. Le cagnard de la Botte Latine et du Sud hexagonal aurait pu avant l'âge de celui des Poètes de Rimbaud le décimer. La vaillance des gladiateurs, descendants directs de l'orphelin, tatouée dans sa chair " Legio Patria Nostra ", en fera un résistant. Modigliani n'est pas loin. Son auto-portrait est flanqué au-dessus du lit de l'enfant, un brin inquiété par ce visage anguleux. Amédéo, " Le prince de la Bohème ", parvient au fil des ans à amadouer l'enfant qui, d'un sommeil léger , dort sous l'ombre du clan sicilien.
A seize ans, Jean-François se sent porter pour le Ministère de Jésus Christ. Le père, en colère, lui dicte d'oublier sa vocation. L'adolescent, à regret, se soumet à l'autorité paternelle. Et, son âme tourmentée vivra " La Parabole du semeur". Cependant, les ronces poussent et veillent à ce que la volonté du patriarche soit respectée : ce sera le monde des Affaires internationales.
Jean-François est devenu estudiantin et les tensions familiales vont croissantes. Son nid se brise. Le divorce de ses parents de cœur signe ainsi la rupture avec son père. Un choix s'impose : la mère ou le père. Son étoile d'orphelin et son honneur le conduisent instinctivement à protéger sa mater. Caracci père sera sans concession envers Caracci fils, devenant par sa position : le Roumain, l'étranger. C'est le fils indigne de l'adoptant en ce temps même où Dieu prépare en son sein, le dessein du retour du fils prodigue au cœur de la création. Un dilemme lui fait face : la fortune ou la misère.
De front, contre vents et marrées paternaliste, l'orphelin retrouve l'éducation affairiste reçue par le clan Caracci, Berlusconi, Mancini. Moult procédures judiciaires et tentatives d'intimidations et de déstabilisations, faits de beaucoup, élites comprises ne font pas vaciller le Dace bien que sensible à ces manœuvres. L'Organisation Mondiale du Commerce, relevant de l'exception, l'accueille une année à Genève sous le statut de stagiaire et la Légion Étrangère dans son prestigieux Régiment de Réserve.
Les chandelles soufflent son quart de siècle et sous les ferrailles de la Chine, l'Or l'attend. A chacun sa porcelaine ! La sienne, cette porcellena du Pacifique se nomme Chein Fei. Tous deux " inventor " de la Mine : Feng Hua.
Son histoire est mêlée à celle des Carrache/Caracci, peintres italiens, fondateurs au seizième siècle d'une académie de renom où l'enseignement se lie d'amitié avec l'Antiquité et la Renaissance dont la quête de la vérité expressive est majeure et réactionnaire aux artifices du maniérisme, Papes et Michel-Ange côtoient les Maîtres.
Le Dace, épris d'archéologie humaine et de sa nature parcourt la planète bleue, faisant escale dans des ateliers d'artistes* à la recherche de compositions picturales où la technicité avec une préférence pour le figuratif, l'esthétisme exigée, un style reconnaissable soit pas les scènes, les thèmes, les couleurs sont de rigueur et la sensation de la Présence Divine incontournable à travers les œuvres des peintres.
Il est un mécène au cœur et aux tableaux en Or ! L'esprit fraternel, les Lignes et les Lignées mais avant tout sa filiation avec Dieu son Père sont inhérentes à sa vie : ex nihilo nihil !
Portrait de Jean-François Caracci par MLC