lundi 2 janvier 2017

Communiqué de Presse de Jean le Retrouvé :

" François-Joseph Caracci m'a adopté il y a plus de 30 ans car il pensait que je ferai un bon Caracci. L'avocat roumain ayant réglé mon adoption avait informé mon père adoptif que l'enfant qu'il voulait était très bien né, qu'il appartenait à la Maison royale. François-Joseph Caracci voulut bien croire cette information improbable qui flattait son orgueil... Une information que les services secrets roumains de l'époque avaient notée en secret.



Cette information m'a été cachée durant 30 ans et j'ai grandi chez les Caracci avec l'image d'un obscur orphelin roumain qui devait éternellement remercier ses parents de l'avoir adopté. Ils ne cessèrent jamais, dans mon éducation, de me rappeler à quel point la Roumanie ne valait rien et que finalement cela serait un miracle que je vaille un jour quelque chose. Mais le sang des Hohenzollern qui était le mien s'agitait de plus en plus. Les Caracci n'aimaient pas cet enfant roumain. Il était étrange. Enfant puis homme, il n'aimait que l'Allemagne, ne voulait parler que l'allemand et s'intéressait étrangement à l'aristocratie allemande. Un étrange orphelin qui se rêvait une vie qui n'était pas la sienne.... j'étais à leurs yeux pathétique.


Puis je devins un jeune chef d'entreprise en m'affranchissant dans la douleur de la puissance des Caracci. Je fondais plusieurs sociétés efficaces, toutes avec le nom de Caracci, j'intégrais les conseils d'administration d'organisations patronales et d'organismes patronaux sans même en faire la demande, j'écrivis plusieurs livres et je fondais ma propre Obédience maçonnique. Je suis allé jusqu'à refonder l'Académie des Caracci afin de rendre hommage aux immenses peintres de la Renaissance: Agostino, Anibale et Ludvico Caracci. 


Et un jour, 30 ans après mon adoption "on" me plaça mon dossier roumain d'adoption entre les mains. Et j'appris, sans grande surprise, que j'étais un allemand de Roumanie et que j'appartenais à la Maison royale. Dès cet instant je n'étais plus un Caracci. Ce qui me convenait; je n'avais pas réussi a devenir ce qu'ils étaient. Mon sang ne le voulait pas, mon instinct et mon âme non plus. J'appartenais à une Famille aristocratique allemande, mon inconscient l'avait toujours su. Il me fallait désormais organiser mon conscient. Mais redevenir un Hohenzollern n'allait pas être si facile. Mon sang était bien le leur mais les conditions de ma naissance étaient une difficulté à ma Reconnaissance.

J'entrepris d'écrire à mon royal père en lui expliquant que je voulais ni fortune ni gloire, mais seulement être un enfant de l'aristocratie allemande dont le cœur n'avait jamais cessé d'être aristocrate et allemand. Les Hohenzollern, mon père en particulier, sont les seuls a décider de refaire de moi un Hohenzollern... en espérant qu'a leurs yeux je ne sois pas trop devenu un Caracci... Je ne cesserai jamais, par mon sang, d'être un Hohenzollern ..."